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Presse

Vidéo YouTube / BFM TV, la nécessité du curage des rivières par E. Macron


Article Investir, le Journal des Finances du 25/03/2023


Reportage Le Monde de Jamy – 21/02/2019

Partie 1

Partie 2


Reportage Envoyé Spécial France 2 – 21/02/2019


Article Sud Ouest du 17/03/2023


Article Sud Ouest du 15/02/2023


Article Sud Ouest du 28/11/2022

Dax – Des travaux pour renforcer la digue Boulogne-Saubagnacq

L’Agglomération du Grand Dax procède à des travaux de confortement de la digue Boulogne-Saubagnacq, qui sert à contenir les crues de l’Adour. Une opération en trois phases.

Les grands travaux touchent à leur fin sur la digue Boulogne-Saubagnacq. Plus précisément, à la fin de la première phase d’un gros oeuvre qui en contiendra trois au total. L’objectif : renforcer et mettre aux normes une digue capable de contenir une crue dite quinquennale. La première étape de cette réfection a été entamée le 12 septembre et doit s’achever début décembre.

Depuis le début de l’année scolaire, engins de chantier et ouvriers sont à l’oeuvre pour abattre les arbres situés dans les talus de la digue, ôter les plantes invasives, élargir et renforcer la crête de l’édifice. L’installation de gabions, sortes de casiers en fils de fer remplis de pierres, au pied du déversoir, doit en outre permettre de ralentir l’érosion de la digue.

Véronique Michel sur le chantier de la digue.
I . L. / « SUD OUEST »

« La réglementation liée aux digues a grandement évolué suite à la catastrophe du passage de la tempête Xynthia à La-Faute-sur-Mer. La digue de Dax n’avait pas connu de problèmes, mais il fallait la remettre aux normes et ne pas attendre une catastrophe », souligne Véronique Michel, responsable de la gestion des milieux aquatiques et prévention inondation (Gemapi) au Grand Dax.

Un écologue missionné

Le plus gros du chantier consiste et consistera, lors des prochaines phases, à ôter les arbres enracinés dans les talus de la digue et dans les 4 mètres le long de celle-ci. Le cheminement de l’eau le long des racines pourrait provoquer une érosion souterraine difficile à déceler. La digue fragilisée de l’intérieur peut ainsi céder lors d’une crue. Pire, l’effondrement d’un arbre pourrait causer d’importantes brèches à la digue.

Mais, préservation de l’environnement oblige, l’abattage des arbres se fait en respectant plusieurs conditions. « Nous avons fait appel à un écologue pour s’assurer que les travaux respectent la faune et la flore locales », reprend Véronique Michel, en montrant des arbres tagués d’un « E » signifiant qu’ils accueillent potentiellement une espèce protégée de chauve-souris. « Il faudra les sonder pour vérifier qu’aucun animal ne loge à l’intérieur. Dans tous les cas, on devra compenser l’abattage de ces arbres marqués. Par ailleurs, nous ne couperons que 50 des 150 arbres prévus. »

Taxe Gemapi

Cette première phase de travaux a un coût : 600 000 euros pour l’Agglomération du Grand Dax, qui a hérité de l’État les compétences Gemapi en 2018. Pour compenser ces dépenses nouvelles, l’intercommunalité s’est résolue à mettre en place une taxe Gemapi depuis deux ans. À en croire Philippe Castel, maire de Gourbera et vice-président du Grand Dax en charge de l’aménagement et de l’eau, cette nouvelle taxe s’élève en moyenne à 20 euros par foyer. « Certains habitants de l’agglo rouspètent, ils ne comprennent pas pourquoi ils doivent payer pour une digue à Dax. Je leur réponds d’abord que le centre-ville de Dax est aussi celui des communes périphériques : nous y travaillons, nous nous rendons à l’hôpital… Par ailleurs, les digues protègent aussi les petites communes, même éloignées », précise l’élu. D’autant que les phénomènes de crues devraient s’accentuer dans les années à venir. Les épisodes de pluie sont plus intenses et brutaux, faisant monter brusquement les cours d’eau, Adour compris.


Article Sud Ouest du 28/10/2022

Bassussary

La commune se prépare à tous les risques

Mardi 8 novembre, la mairie a testé l’activation du Plan communal de sauvegarde (PCS) avec une mise en situation. Ce jour-là, les ingénieurs en prévention des risques de la société Predict, Gauthier Laval et Samuel Bitaud, sont intervenus en mairie, dans le cadre d’une formation concernant l’activation du PCS.

L’objectif de ce Plan communal de sauvegarde est de « mettre en oeuvre une organisation prévue le plus tôt possible au niveau communal, en cas de survenance d’évènements graves afin de préserver les vies humaines, de limiter les dégâts au maximum et de protéger l’environnement ». Cette organisation peut coordonner les moyens et services existants pour « optimiser la réaction en créant la cellule de crise communale ».

Une crue de la Nive

Dans les faits, le maire de Bassussarry, Michel Lahorgue, et ses adjoints ont participé à cette journée PCS aux côtés des responsables de services et des agents municipaux, qui sont mobilisables dans le cadre de la gestion d’une crise ou de survenance de catastrophe naturelle sur la commune. Durant l’après-midi de ce mardi 8 novembre, un exercice de simulation grandeur nature a été mis en place. Il s’agissait ici d’activer le PCS suite à une « crue de la Nive ayant généré une montée des eaux sur certains quartiers de la commune». Le scénario proposé a permis de tester le dispositif PCS dans sa globalité et de simuler la gestion de crise en temps réel. À l’issue de l’exercice, certains axes de progression ont été proposés par les intervenants dans le but d’améliorer l’information et l’alerte aux administrés, mais aussi la mise en sécurité et l’assistance aux services de secours. Ce type d’exercice sera reconduit régulièrement sur la commune avec l’appui des équipes de Predict qui interviennent localement grâce à un partenariat avec la Communauté d’agglomération Pays basque.


Article Sud Ouest du 28/10/2022


Article Mediabask du 03/01/2022

Crue de la Nive : des riverains dénoncent l’inaction des autorités

La nouvelle association Errobi Zain pointe un défaut d’entretien des berges de la rivière et reproche aux autorités un manque d’anticipation des risques d’inondation. Peio Etxeleku, référent du Pôle territorial Errobi, assure que la gestion de la Nive sera une priorité de l’agenda 2022.

À Cambo, les inondations du 10 décembre 2021 ont été presque aussi dévastatrices que la précédente crue de 2014. Un collectif composé d’une douzaine de particuliers et professionnels (artisans, commerçants et paysans) va déposer, courant janvier, les statuts de la nouvelle association Errobi Zain. Ces riverains de la Nive dénoncent un manque d’anticipation et réclament des mesures concrètes pour sécuriser les habitations et les terres situées en bordure de la rivière.

Cambo fait partie des 62 communes du Pays Basque Nord dont l’état de catastrophe naturelle a été reconnu par le gouvernement français. Coïncidence, les dégâts sont survenus une semaine avant la fin de l’enquête publique sur le Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la municipalité. Martine Damois, productrice de piments en bord de Nive, dans le quartier de la gare, et membre d’Errobi Zain, est l’une des quelques habitants à avoir fait part de leurs observations au commissaire enquêteur.

La Nive ronge les terres

« En janvier, on va monter au créneau » assure-t-elle à MEDIABASK. Installée en bord de Nive depuis 26 ans, elle a observé l’évolution du cours d’eau. « Depuis 2019, on alerte sur le fait qu’il y a des zones complètement bouchées sur la Nive et que le courant se dévie. Le mouvement n’est plus vers le pont, il est vers la berge de la gare, et aussi du côté de l’empierrement de la voie de chemin de fer. Fin octobre, la SNCF est encore intervenue pour une fissure dans le soubassement de la voie de chemin de fer, parce que le lit n’étant pas entretenu, le cours d’eau va taper contre notre berge. Mais rien n’est fait ! Si la berge cède, dans quelques années la Nive sera à la gare » alerte-t-elle.

L’agricultrice souligne que « 25 % de l’appellation [piment d’Espelette, ndlr] est en bordure de Nive ». Elle énumère les dégâts : « À Halsou surtout, des platanes centenaires sont partis. Des champs de maïs et de piment ont des monceaux de pierres qui ont été déposées par la Nive ». Dans le quartier Haurtzain, à Cambo, « la berge est partie le long de la route, côté voie de chemin de fer. De nouveaux embâcles de sable et de pierres se sont créées en plus de ‘l’île’ qui est déjà installée au milieu de la Nive ». Sans compter les habitations qui, endommagées par la montée des eaux, sont dévaluées du fait de leur caractère inondable.

Une digue aux thermes

Pour Argitxu Hiriart-Urruty, conseillère municipale d’opposition à Cambo résidant également dans le quartier de la gare, la concertation autour du PPRI a « manqué cruellement ». Elle aurait souhaité, malgré le contexte sanitaire, la tenue de réunions publiques. Elle plaide pour « une démarche collective avec les autres communes situées tout le long de la Nive ».

Un projet porté par les Thermes l’inquiète particulièrement : la création d’une nouvelle digue. « [La majorité municipale] nous dit qu’il faut préserver les thermes, car c’est un poumon économique. Il est aussi de la responsabilité d’une commune de préserver la qualité de vie de tous les habitants. Construire une digue qui ne préservera que les thermes, c’est jouer petits bras. Il faut avoir un peu plus d’ambition et prévoir en amont autre chose », réclame-t-elle. Sa voisine, Martine Damois, qualifie elle aussi le projet d’« inadmissible ». « Cette digue est un pansement sur une jambe de bois. Le problème est global » estime-t-elle.

Argitxu Hiriart-Urruty pense que l’endiguement ne réglera pas le problème. Lors du dernier épisode de crues, les thermes ont été inondés car « l’eau est remontée par les canalisations ». Ce que confirme Peio Etxeleku, conseiller municipal de Cambo, référent et animateur du Pôle territorial Errobi. L’élu précise que les Thermes « n’envisageraient pas d’insister » sur cette solution.

Responsabilité de l’Agglo

Selon la productrice de piments, les collectivités et les services de l’État ne respectent pas leurs obligations en matière d’entretien des cours d’eau, et notamment de gestion des embâcles (amoncellements de débris emportés par les eaux sous l’effet du courant). « La Communauté d’agglomération a la charge des berges, mais le lit de la Nive dépend de la Direction des territoires et de la mer (DDTM) » précise celle qui demande « que les collectivités appliquent le PPRI ».

Le territoire n’aurait-il pu mieux se préparer ? MEDIABASK a posé la question à Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d’agglomération Pays Basque (CAPB). Depuis quelques mois, la collectivité est responsable de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations (Gemapi).

Elle va charger un cabinet d’études de faire des simulations d’inondations, explique Peio Etxeleku, afin de « voir quels ouvrages sont à prévoir ». Mais l’élu avoue que « l’inertie est très forte » au sein de l’administration. Depuis une première réunion en novembre dernier, rien n’a bougé. Le 10 décembre, « on a eu une piqûre de rappel monstrueuse. On va essayer de faire en sorte que le dossier soit en haut de la pile », assure le référent du pôle dont l’une des deux priorités en 2022 sera, précisément, « la gestion de la Nive ».

Enquête publique à Itxassou

Aujourd’hui, le quartier de la gare de Cambo est classé en zone inondable. « À l’époque quand il y avait eu l’autorisation de construire, il n’y avait jamais eu de crues comme cela. On se rend compte maintenant qu’avec le dérèglement climatique, cela va arriver de plus en plus souvent » constate Argitxu Hiriart-Urruty. Comme Martine Damois, elle observe une déviation du cours de la Nive et un étalement de son lit.

« En 2014, on nous avait dit que cela allait être une crue centennale, cela veut dire qu’il y a une chance sur 100 que cela arrive de nouveau, en nous faisant croire que cela ne viendrait pas. C’est une philosophie à laquelle on n’adhère pas parce que justement, notre rôle d’élu est d’anticiper ». Des plans de prévention des risques d’inondation sont en cours d’élaboration dans plusieurs autres communes du Pays Basque Nord. À Itxassou, l’enquête publique est en cours et s’achèvera le 20 janvier prochain.

Anaiz Aguirre Olhagaray

Article Mediabask.eus du 03/01/2022 – https://www.mediabask.eus/fr/info_mbsk/20220103/crue-de-la-nive-des-riverains-denoncent-l-inaction-des-autorites


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